Yogyakarta, c’est le point central de Java et un passage obligé. On passera les détails de mon arrivée mais je pensais prendre un train couchette mais finalement ce n’était qu’un train de nuit avec arrivé à 3h, autant dira la nuit a été courte ! Heureusement, y a une terrasse avec des hamacs à l’hôtel pour finir la nuit.

 Alors quand on arrive à 3h du matin, on pourrait penser qu’on est seul mais Java est une ile à tes fortes dominantes musulmanes. A 4h du minaret, on commence à entendre l’appel de la prière et c’est plutôt assez suivi! Autres petites particularités dans le même principe, on trouve pas d’alcool à part dans certains lieux bien précis mais ça me fera pas de mal de faire une pause surtout après le Vietnam et ses bières à 5O centimes !


 Dans la ville de Yogyakarta, il y a quelques trucs à visiter le palais royal du sultan, où les bâtiments sont pas phénoménaux et les pièces exposées sont douteuses comme les photos, les tables, les tenues ou la vaisselle, les gardes sont par contre tous en uniforme avec un poignard dans le dos ; le château d’eau, une espèce de monument composé d’un grand bassin à l’intérieur et d’une mosquée souterraine ; la rue maliboro, sorte de champs Elysée locale avec ces grands maules de marques européennes.

 Dans la rue, c’est pas rare d’avoir affaire à des rabatteurs, de cette façon, j’ai pu visiter une spécialité javanaise, la fabrique du café Lowak. Le lowak, c’est l’animal que j’avais vu au zoo au Vietnam et qui ronfle lorsqu’il dort, les locaux disent qu’il fait partie de la famille des chats, la ressemblance n’est pas frappante ! Pour résumé, sous l’occupation hollandaise, il était interdit de torréfier le café, ils ont donc dû trouver une autre solution et la solution c’est cette animale qui mage les graines et dans ses excréments, on retrouve les graines torréfiées. Apres, tout ça a un prix, c’est 10€ le café.


 Pour finir la journée, direction le marché aux oiseaux où d’après les récits, ca ressemblait à une foire aux animaux mal traités. En tout cas, c’est pas ce que j’ai vu mais il n’y avait pas beaucoup de boutiques ouvertes d’un autre côté. Moi, j’ai par contre assisté à un concours sur les oiseaux qui chantaient le plus fort et le plus longtemps. Et c’est vraiment quelque chose de sérieux, on sent qu’ils les ont entrainés. Y a une vraie fascination dans ce pays pour les oiseaux de toute façon et notamment pour les courses de pigeons. Ils emmènent les males en haut de la montagne en scooter et ils les font atterrir dans la vallée grâce aux femelles.