Apres une journée de route, on arrive à l’hôtel vers 16H à peine le temps de visiter les environs dont une cascade qu’il faut déjà trouver à manger, le départ de la randonnée est à minuit.

 L’hôtel n’est pas trop mal, perdu au pied d’un petit village. D’après eux le seul lieux pour manger est l’hôtel, après quelques discussions dans le village, j’apprends qu’il y a un restaurant et les prix sont justes 4 fois moins cher ! C’est un peu l’autre souci de ce voyage organisée, dès que le van s’arrête, c’est toujours dans les endroits les plus cher, c’est de bonne guerre.

 La montée jusqu’au volcan est pas trop compliqué malgré l’heure matinale. Par contre, y a vraiment du monde qui fait la randonnée. Il fait complètement nuit, on distingue à peine les lampes frontales le long de la montagne, mais le souffre par contre on le sent bien.

  
 Arrivé en haut, les porteurs de souffre sont déjà au travail, pied nu, en simple tee-shirt et sans masque en train de porter des charges de 100kg sur les épaules. Ca impressionne de voir la dureté de certains boulots ! Et nous on est avec nos masques pour respirer…La vie à l’envers !

 Apres quelques mètres de descente, on nous présente blue fire. J’ai payé un supplément pour voir ça mais je suis un peu déçu, d’une part car il ne faut pas approcher et d’autre part, on ne voit pas grand-chose. Ça en est à telle point que le guide prend les appareils photos de tout le monde et va prendre les photos au plus près par lui-même.

 Le jour se lève petit à petit et c’est là qu’on prend vraiment connaissance de la taille du cratère et surtout des émanations de fumée. C’est vraiment plus impressionnant qu’à la télé !

 L’après-midi est consacrée au transfert vers Bali. En changeant de bus, je me rends compte qu’il y a une flaque blanche sous mon sac, le produit de lavage à la main à exploser dans mon sac. Et c’est là où la gentillesse des javanais intervient, j’ai un mec qui me propose d’aller laver mon sac chez lui en attendant le bus.

 Tout est géré après, le bus embarque directement sur le bateau, le seule problème il te laisse à une gare de bus à 15km de la ville au pied des taxis. Comment tu fais dans ce cas-là, tout simplement Uber ! Sauf que sur Bali, c’est encore pire qu’en France entre les chauffeurs de taxi et Uber. Moi j’ai pas eu de soucis sur ce coup là, j’ai discuté tranquillement avec les chauffeurs, offerts des cigarettes à ceux qui m’en demandaient et expliqué calmement que je ne pouvais pas payer 2 fois plus cher pour leur faire plaisir. Par contre y a d’autres touristes qu’on pas été loin de se faire frapper.

 D’ailleurs mon Uber ne s’est pas arrêté devant la gare, il m’a dit de marcher 500m et de l’attendre là-bas car ça pouvait dégénérer. Exactement les mêmes problèmes qu’à Paris. La guesthouse, encore un petit paradis avec des gens trop gentils.

 J’avais prévu de me reposer après ces 3 jours malheureusement je suis tombé dans un guet happen, ça c’est fini en boite mais ça c’est une autre histoire….