Réveil un peu aux aurores, y a pas de portes dans un hangar et le hamac n’est pas le meilleur endroit pour faire une grasse matinée. Effectivement, on est en plein désert, mais pas un désert de sable, c’est plutôt un mix entre terre rouge et végétation semi-aride.

 

Ici, on est vraiment au milieu de nulle part, à part une pancarte avec son habituel « bienvenido » et quelques photos de différents spots, y a pas grand-chose pour renseigner le touriste.

 

Je suis la route comme pas mal d’autres touristes qui n’ont pas de voiture ou qui ne veulent pas payer de taxi. Le départ, ce sont des espèces de forme formé par le vent et le sable rouge. C’est du même style que le désert d’Atacama mais en moins bien, forcément.   

 

Je demande les prix des vélos, surprenant dans un aussi grand endroit, le prix est à l’heure, environ 1.5€. Ça me parait un peu chère pour la Colombie, mais au bout de 2 km, je me rends bien compte que sans vélo, je ne risque pas d’aller très loin. L’avantage, c’est que je pourrai le rendre quand je veux.

 

En fait la plupart des gens s’arrêtent 4 km plus loin, les colombiens ont construit des piscines artificielles au milieu des dunes de sable, assez surprenant de trouver ça là.


Même si c’est sympa de faire du vélo, quand on ne sait pas où on va, ça perd un peu de l’intérêt. J’ai aucune idée de la longueur de la route, c’est jolie mais ça reste quand même assez redondant. On est plein d’optimisme quand on part le matin mais là, entre la chaleur, la qualité du vélo et de la route, c’est compliqué de pas vouloir faire demi-tour.


En début d’après-midi, c’est la pluie qui faut son apparition, je pensais rester 2 jours mais je vais raccourcir, c’est pas aussi bien que je l’imaginais et puis y a vraiment un manque d’organisation flagrant qui empêche d’en profiter, c’est vraiment dommage, y a du potentiel.

Apres le retour à Nueva en 4*4, direction ma première grosse ville de Colombie, Bogota. Même si je risque d’arriver tard, ça me permettra de faire plus de choses !